Les microfermes sont des projets de vie à forte valeur environnementale et sociale qui conjuguent à la fois la recherche d’autonomie, le sens du travail, le revenu décent, la charge de travail acceptable et la qualité de vie

Les microfermes peuvent être définies comme des entreprises agricoles atypiques dont la surface exploitée est inférieure à 1.5Ha par équivalent plein temps. Ces entreprises agricoles cultivent et vendent plus de 30 types de légumes en circuits courts, elles remettent en question la nécessité absolue de la motorisation (valorisation du travail manuel) et elles cherchent à collaborer avec les écosystèmes et pratiques biologiques dérivées de multiples aspirations alternatives (permaculture, maraîchage biointensif, agriculture naturelle). Ce type de fermes demande peu de foncier et de capital de départ et remporte aussi un fort intérêt en milieu urbain lié à la production locale et à l’apport de biodiversité et de nature dans les villes. En France voisine, une thèse intitulée « Viabilité des microfermes maraîchères biologiques » menée par Kevin Morel abouti à la conclusion que la diversification sur petite surface en maraîchage a du sens et permet d’être viable économiquement.

Les microfermes répondent donc en tout point à la ligne directrice exprimée dans la P22+ : « La PA22+ permet à l’agriculture suisse de baisser son empreinte écologique et crée en même temps de la valeur ajoutée pour l’agriculture et les consommateurs ».

L’interpellation demande au gouvernement valaisan s’il envisage de développer et d’encourager ce type d’exploitation dans notre canton ce qui permettrait de gagner en diversité des productions et en autonomie.

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Interpellation déposée en mars 2020.